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Ce livre est le récit de la découverte, lors de « micro-voyages » guidés par des rencontres, d’un monde ferroviaire attachant.
Captivée par ce que je vois, glaneuse d’images, je me suis laissée prendre une fois encore à la poésie du rail, ce trésor caché, d’autant plus secret qu’il est partout devant nos yeux, comme la lettre volée de la nouvelle de Poe. Dans ce tiers-monde du train qu’est devenu le Massif central, je me suis interrogée sur la possibilité de survie, voire de renaissance de ces lignes ferroviaires : parce que le train, c’est « bas-carbone » et parce que le train, c’est la vie. Espérer, à travers un récit qui redonne un futur aux habitants. L’espoir recèle une grande part d’imagination : pour Walter Benyamin, il est un pont entre les opprimés et les rêveurs. La nostalgie peut ouvrir notre imaginaire au-delà du présent, accompagné d’une force de réinvention.

Importante est la présence, les choses telles qu’elles apparaissent à nos yeux, ici et maintenant. C’est ce que je note et explore par le dessin, cherchant à retenir, dans le palimpseste mouvant du paysage, les « longs instants ».
À la rencontre des paysages, des associations, des militants, entre nostalgie, présence et espoir du futur, voici mes chemins de découverte.

Editions de la Flandonnière, septembre 2022, 136 pages

Ouvrage récompensé par le Grand prix de la fondation Michelin aux Rendez-vous du carnet de voyage de novembre 2022